>> Pour ou contre les OGM :
On sait pourtant que les champs d’OGM contaminent les cultures bio qui sont éventuellement autour, par les graines entrainées par le vent ou les écoulements d’eau. Certains pro-OGM avancent que cette culture permettra dans un avenir proche ou lointain de guérir certaines maladies. Cellules souches, clonages, autant de découvertes prometteuses et controversées, qui permettraient aux scientifiques de faire des avancées considérables dans le monde de la science. Ces nouvelles techniques permettent aux scientifiques à partir d’une seule cellule de comprendre comment se développe un organisme. L’OGM, ou Organisme Génétiquement Modifié, ne cesse de prendre de l’ampleur au fil du temps. L’humain ne cesse de façonner plantes et animaux pour répondre à ses propres besoins, en croisant les individus, les espèces les plus belles, les plus fortes, les plus productives. L’exemple le plus connu au niveau des céréales est bien sûr le maïs ; chez les animaux, on admire le chat du Bengale qui est génétiquement modifié par croisement d’un petit léopard d’Asie, d’un chat domestique et d’un chat Egyptien pour les tâches. Mais lui, au moins, ne fait de mal à personne et nous ravit les yeux.
Aujourd’hui, l’humain peut intervenir directement dans le code génétique des organismes et les modifier entièrement. Ces manipulations ne font pas l’unanimité…Les scientifiques ont créés des porcs génétiquement modifiés auxquels il manque un gène. Ces animaux pourraient servir à la production d’organes destinés à des transplantations pour les humains. Rien n’est donc ni tout noir, ni tout blanc… Mais peut-être que ces cultures génétiquements modifiées pourraient se réaliser sous serre, dans un endroit clôt qui permettraient de ne pas contaminer les autres cultures ?
Autre bémol à « l’esprit bio » : ayant demandé à des agriculteurs faisant du bio, s’ils mettaient des produits chimiques, ou pesticides dans leurs légumes, ils m’ont rétorqués : « bien sûr, sinon, nos légumes seraient pourris, invendables, car remplis de bêtes et d’insectes »…le pesticide serait donc un passage obligé ? Oui, mais tout dépend de la quantité vaporisés sur les cultures. Le bio, en fait, c’est quoi ? C’est simplement un cahier des charges à respecter, concernant un seuil maximal de pesticides…
>> La consommation des produits bio par les français :
Plus de 4% des français sur 10 consomment du bio au moins une fois par mois, 23% une fois par semaine, et 7% tous les jours, selon l’agence bio/SCA (chiffres de 2003).
La préservation de la santé, vient en tête des motivations des français concernant le bio, puis la qualité et le goût. Mais le bio coûte cher : un œuf bio vaut 5 fois plus cher qu’un œuf normal. D’un autre côté, selon les pro-bio, cela coûterai aussi cher de ne pas manger bio à long terme (= cancer, manque de vitalité)…
>> L’état et les OGM :
Selon l’association « : « manger santé bio et la lutte de la malbouffe», l’Etat devrait : « placer l’alimentation au centre de ses priorités en matière de santé ; la qualité des aliments devraient être promue par des campagnes systématiques dans les médias, les lieux publics, les écoles ; de plus, l’Etat devrait interdire la pub de la malbouffe tout comme les pubs contre les cigarettes ».
Toute association contre les OGM, dans l’idéal, développe certes des théories intéressantes sur le sujet, mais en pratique ? Si tout était connu du grand public, tout le monde mangerait bio, ou personne n’en mangerait…
De plus, selon la même association ,un guide de la qualité attribuant un indice à tout aliment vendu sur le marché avec ajout d’additif, pratique agricole, type et quantité d’engrais chimiques, pesticides, hormones, devrait être établi. Malgré toutes ces caractéristiques, faudrait-il encore que le consommateur sache à partir de quel taux de pesticide et d’engrais il engage sa santé. C’est comme dans notre chère capitale, où pendant l’été, les panneaux dans les rues nous indique : « attention, taux de pollution 5 sur 10, mais on ne sait pas à quoi correspond le 10 ? 10, signifie t’il, asphyxie, risque évident de cancer ?…personne ne le sait, et rien est indiqué à ce sujet...
Alors ? Concrètement, que fait l’état ?
Sur 120 milliards d’euros consacrés à la lutte contre le cancer, seulement 1% sert à la prévention.
Le Grenelle de l’environnement prévoit de réduire l’utilisation de pesticides de 50% d’ici 10 ans !! Mais de l’autre côté une norme européenne en vigueur depuis septembre fixe de nouveaux seuils communautaire, remplaçant ceux mis en place par chaque pays, afin d’avoir une uniformisation de nos législation. Du coût, en France, les nouvelles normes augmentent les limites maximales de résidus : ex : le fenoxycarbe, insecticide utilisé sur les agrumes, va être multiplié par 40. Ce produit est considéré comme cancérigène humain probable, et il va passer de 0,05mg/kg à 2mg/kg.
Ce qu’on en déduit d’emblée, c’est que nos prochains aliments bio auront le même taux de pesticide et de produits chimiques que nos produits actuels non bio , donc bourrés de pesticides…sans parler des futurs aliments bourrés d’OGM, qui vont contenir peut-être le double ou le triple d’engrais.
Affaire à suivre…